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CLAUDIE LAKS 

 

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Claudie Laks a commencé par étudier la littérature et la linguistique avant d’entamer des études artistiques à l’École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris, ainsi qu’à l’université. Élève de Georges Jeanclos, elle développe pendant plusieurs années une pratique essentiellement sculpturale, orientée vers un questionnement bachelardien de la terre. Cette période de travail sera récompensée par différents prix, notamment le prix de sculpture de la Fondation Caplain Saint André en 1982, le prix de la Fondation Elf-Aquitaine en 1983, une acquisition du FNAC en 1984, et par des expositions, telles que les « Ateliers 81/82 » à l’ARC, « Terres d’artistes » à Beaubourg, « Expression Sculpture » au musée des Monuments français en 1983, ainsi que des expositions à la galerie Regards en 1984 et 1986. Artiste invitée à la Manufacture de Sèvres, elle réalise une œuvre sérielle où la porcelaine, travaillée en feuilles, fait l’objet de plusieurs expositions. 

En 1989, une exposition à l’atelier Cantoisel, à Joigny, avec Georges Jeanclos marque la fin de la pratique sculpturale de la terre. 

Durant les années 1990, le volume regagne progressivement la bidimensionnalité. D’abord, à travers une recherche du relief et du fragment : l’argile dans ses différentes matérialités, parfois associée au bois, permet des installations en relation avec le plan du mur. Une exposition à l’Institut français de Barcelone en 1991 et la participation à l’exposition « Singularités », à la galerie Marwan Hoss, en 1992 ont pu témoigner de cette recherche. Elle montre ce travail des grands découpages à l’atelier Cantoisel, à Joigny, et au Carré des Arts du Parc floral de la ville de Paris en 1995. À la galerie Romagny, en 1999, elle présente une série de collages-découpages sur papier et de grands formats sur toile. 

Depuis le début des années 2000, Claudie Laks peint essentiellement sur de grands formats qui ont été montrés notamment lors de son exposition au musée de Sens, régulièrement à la Galerie Protée à Paris ainsi que dans différentes foires d’art contemporain, Arts Elysées, Art Paris, le PAD, la Foire de Karsruhe. Le retour à la toile, au pinceau et à la couleur est revendiqué comme condition nécessaire à la production d’une peinture fondamentalement picturale, frontale, dont le principe rétinien est assumé. La gravure prend aussi une place importante dans sa recherche où le geste graphique rivalise avec le plan de la couleur. Parallèlement le collage a toujours tenu une place privilégiée dans son parcours. Apparemment en marge de son activité de peintre, le collage est poutant le lien entre ses différentes pratiques artistiques, à la fois pictural, spatial et fondamentalement ludique. 

Claudie Laks est représentée par la Galerie Protée rue de Seine à Paris, la MMGallery à Bruxelles, la Galerie Lindengrün à Vienne en Autriche et la Galerie Schilling en Suisse. 

Claudie Laks vit et travaille à Paris et en Bourgogne.

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